Cities skylines

Auteur : Rustan Håkansson

Nombre de joueurs : 1-3

Âge : 10 ans et plus

Durée : 70 minutes

Saurez-vous construire une ville où il fait bon vivre et où vos concitoyens seront heureux?

Ce jeu de plateau est inspiré du jeu vidéo du même nom sorti en 2015. Vous devrez construire votre ville avec des polyominos en mode coopératif ou solo en différentes étapes progressives.

Vous serez évalués à la fin de la partie sur le niveau de bonheur de vos habitant afin de connaître votre niveau de compétence.

Le jeu est construit pour se faire en 5 scénarios qui sont en fait un didacticiel pour introduire progressivement des règles supplémentaires. Vous pouvez aussi débuter en intégrant toutes les règles si vous êtes des joueurs aguerris.

Soyez le meilleur gestionnaire municipal

Au début, vous devrez choisir la configuration de votre terrain où vous allez établir votre ville. Au départ, une seule parcelle de terrain sera accessible et vous devrez la développer pour pouvoir défricher d’autres terres pouvant accueillir vos différents bâtiments.

Chaque joueur a 3 actions possibles :

1- Jouer une carte Construction

Les cartes Bâtiments de services et Bâtiments urbains ont un coût de construction et vous indique quel type de tuile poser.

Les cartes Zone résidentielles, commerciales et industrielles sont gratuites mais elles auront une influence sur les facteurs de gestion de votre ville.

Pour bénéficier de certains maillages avec des cartes Services, vous devrez tenir compte du fait qu’une zone doit être posée adjacente à un bâtiment de niveau 1 pour récolter la récompense alors que pour les niveaux 2 et 3, on doit être dans le même quartier.

Il y a aussi la possibilité de recevoir des récompenses avec les Bâtiments résidentiels, commerciaux et industriels si le prérequis sur la carte est complété.

Les facteurs pouvant être affectés par vos constructions sont :

· L’électricité, l’eau et les déchets.

· La pollution, le trafic et la criminalité.

· L’emploi.

L’indice de bonheur de votre population sera donc intimement lié à ces facteurs

2- Échanger une carte de Construction

Vous pouvez payer 2 pièces pour prendre une nouvelle carte d’une des cartes de niveaux 1,2 ou 3. Vous défaussez alors une carte qui pourra être choisie plus tard à la place d’une carte d’une pile.

3-Terminer une étape

Un joueur peu terminer une étape s’il y a au moins 1 bâtiment dans chaque quartier. On récupère ensuite les bénéfices de notre bonne gestion ou les pénalités de votre incompétence en lien avec les facteurs pour reporter ensuite le tout sur l’échelle de bonheur.

On développe!

Une fois le calcul terminé, on retourne un des plateaux terrain vers lequel on veut développer notre ville. Des quartiers peuvent ainsi s’agrandir.

On peut aussi défausser des cartes pour en prendre de nouvelles dans les piles au coûts réduit de 1 pièce par carte.

Et on continue notre développement.

La fin de la partie peut être déclenchée s’il y a au moins 2 bâtiments par quartier. On fait alors un dernier calcul pour trouver le niveau final de bonheur de notre population et ainsi évaluer notre performance selon le tableau de réussite.

La partie peut aussi prendre fin si vous êtes vraiment un mauvais gestionnaire et que vous n’avez pas assez d’argent pour vous acquitter de vos obligations, qu’il n’y a plus d’action à jouer ou que votre population a atteint un niveau de bonheur négatif si bas que tout le monde a juste le goût de partir pour s’installer ailleurs.

Est-ce que j’ai voulu y rester ou foutre le camp?

D’emblée, je ne suis pas un fervent amateur de jeu de construction de ville, en virtuel ou en jeu de société. Mais j’ai gardé l’esprit ouvert pour tenter l’expérience.

Le jeu est assez fluide et on voit bien sa ville se construire. Il faut vraiment user de stratégie pour augmenter le niveau de bonheur et éviter d’être dans le négatif avec nos facteurs.

Je peux dire que la partie construction m’a surpris. J’ai apprécié le casse-tête de choisir les bâtiments au bon moment et de tenter de maximiser l’espace avec les tuiles de formes différentes. Les cartes avec différents effets sont intéressantes.

En fait, ce que j’ai le moins aimé, c’est la fin. Le fait de seulement évaluer notre indice de bonheur pour se faire dire si on a construit une ville agonisante ou paradisiaque, m’a refroidi. J’aurais aimé avoir plus de challenge, un vrai but. S’il y avait eu différents scénarios avec des contraintes pour arriver à construire certains éléments, j’aurais probablement plus apprécié mon expérience.

Mais si vous êtes un amoureux de ce type de jeux et que la finalité n’est pas un frein pour vous, plongez dans cette aventure urbanistique.

Je vous le conseille si vous aimez :  

· Le jeu vidéo du même nom; 

· Les polyominos;

· La coopération ou les jeux solos.

Je vous le déconseille si vous n’aimez pas :  

· Une finalité évaluée par une grille; 

· Faire des casse-têtes;

· Devoir gérer des ressources qui peuvent être dans le négatif.