Galerapagos, de la coopération jusqu’à ce que l’un de vous change d’idée!
Âge: 8+
Nombre de joueurs: 3 à 12
Durée de la partie: 20 à 30 minutes
Ce jeu proposé par Laurence et Philippe Gamelin et distribué par Gigamic, vous transporte sur une île déserte comme faisant partie d’un groupe de survivants d’un naufrage. Au cours du temps sur l’île, vous allez devoir trouver ensemble le meilleur moyen de vous échapper tout en gérant les ressources nécessaires pour vous garder en vie… sur l’île et le radeau. Si vous réussissez, vous allez tous vous en sortir… mais c’est loin d’être garanti!
Galerapagos n’est pas doux avec ses naufragés. En tant qu’un de ceux-ci, vos actions sont limités. Vous pouvez aller pêcher, vous procurer de l’eau, amasser du bois ou fouiller dans les restes du navire afin d’y trouver des objets qui vous seront utiles pour la survie du groupe… ou la vôtre.
Le jeu commence avec une certain quantité d’eau et de nourriture que tous devront garder un oeil dessus. Car s’il en manque à la fin de la journée, un ou plusieurs survivants devront être éliminés du jeu… On voit ici des liens avec une certaine émission de télé-réralité que je ne nommerai pas. De plus, il y a la météo qui entre en jeu. S’il pleut, l’acquisition d’eau se fera facilement donc on pourra se varier nos activités. S’il ne pleut pas, la recherche d’eau va mal aller et on devra peut-être éliminer quelqu’un. (Encore?)
La pêche donne des résultats variés selon la boule qu’on pige: de 1 à 3 poissons. Ces boules se retrouvent dans un sac en jute et ce qui permet d’assurer le hasard de la pêche.
En ce qui concerne la recherche du bois, elle devra se faire à plusieurs car le radeau doit être assez grand pour que tous (ou presque!) puissent y embarquer.
Finalement, l’épave du navire regorge d’items variés qui aideront le groupe dans sa survie. On pourra y retrouver de la nourriture, de l’eau, des outils pour la pêche, la collecter d’eau et la fabrication du navire… Sans oublier certains items pour se défendre de ceux qui tenteraient de se débarrasser de vous pour sauver leur peau comme le gourdin, le révolver, une tôle d’acier…
C’est là qu’entre ne jeu la trahison!!! Bien que ce soit un jeu d’équipe, seuls ceux qui quittent l’île survivent!!! Faudra user de charme, de bluff et de force pour s’assurer une place à bord du radeau! Peut-être que celui-ci n’est pas assez grand pour tous les joueurs. Peut-être qu’il n’y a pas assez d’eau ou de nourriture pour assurer la traversée de tous… c’est alors à vous de voir comment et qui on élimine afin de garder une place à bord. (J’ai jamais réussi à y embarquer! On dirait que ma fille et mon épouse m’en veulent…. je ne sais pas pourquoi. Peut-être que j’en faisais trop pour aider et ça éveillait leurs soupçons?)
Le jeu est intéressant en soit. Une sorte de Survivor (oups!) de plateau. La mécanique est simple (1 seule action par joueur par tour) et le jeu est rapide. L’ajout de la trahison et du bluff amènent des revirements de situation. Par contre, plus on est de joueurs, plus le temps semble long lorsqu’on est éliminé. Il aurait été intéressant que ceux qui ont été exclus du radeau ou tués à coup de gourdin, puissent faire quelque chose pour aider ou nuire aux autres.
Nous avons passés une fin de semaine en grand groupe dans un chalet et le jeu a été apprécié des jeunes (6 à 13 ans) en grande partie et le fait que les parents puissent y jouer avec leur(s) enfant(s) est un gros plus. Par contre, il faut être assez vieux pour pouvoir lire ce qu’il y a sur les cartes d’items retrouvés dans l’épave du navire. Le jeu se joue le mieux de 5 à 8 joueurs, mais on peut y jouer jusqu’à 12. Alors… qui se rique de prendre une croisière cette année? Avez-vous ce qui est nécessaire pour survivre si vous coulez? Pour y répondre: Galerapagos.