Harry Potter: Battle of Hogwarts… dur dur d’être un étudiant!
Âge: 11+
Nombre de joueurs: 2 à 4
Durée de la partie: 30 à 60 minutes
Dans ce jeu collaboratif conçu par Forrest-Pruzan Creative, Kami Mandell et Andrew Wolf et distribué par, entres autres, USApoly et KOSMOS, chaque joueur incarne un des 4 héros possibles de Hogwarts (Poudlard en français, mais j’utiliserai les noms d’oregine pour l’article) soient: Harry Potter, Hermione Granger, Ron Weasley ou Neville Longbottom. Durant les 7 années d’études, ils auront à combattre les forces du mal pour amener la paix dans le monde magique. Si tous les ennemis sont vaincus, il y a victoire. Par contre, si tous les territoires que doivent défendre les joueurs sont perdus en étant recouvert d’un nombre suffisant de « Dark Marks », la partie est perdue.
Le jeu a une mécanique de « deck-building » assez simple combinée à une autre mécanique de révélation d’évènements malsains et d’effets d’adversaires. À chaque tour de joueur, on doit révéler une carte « Dark Arts » qui en fera voir de toutes les couleurs plus le jeu avance. Que ce soit de perdre des points de vie par un « SECTUM SEMPRA » ou un ajout de symbole maléfique, un « DARK MARK » par la carte « HE-WHO-MUST-NOT-BE-NAMED », ou tout autre plan machiavélique de l’ennemi, chacune de ces cartes a pour but d’affaiblir le joueur et de minimiser les efforts contre l’ennemi.
Ensuite il faut actionner les pouvoirs de l’ennemi qui apparaissent au début seul et en plus grand nombre au fur et à mesure que le jeu avance. Les joueurs peuvent perdre des vies, défausser des cartes, bref… rien de bon!
Ensuite vient le tour du joueur. Il doit jouer toutes ses cartes (alliés, sorts et objets) en main en espérant amasser assez de monnaie pour en acheter de nouvelles qui permettront, avec le temps d’augmenter l’efficacité de son jeu, ou, attaquer l’ennemi pour s’en débarrasser, ou encore, enlever des « Dark Marks » pour assurer la défense des territoires.
Plus le jeu avance, plus il évolue en difficulté et diversité. Ce qui est bien avec le jeu est que les objets, les alliés et les sorts évoluent d’année en année. On retrouve des versions de base au début du jeu comme de simples attaques ou des items à effet simple. Plus le jeu avance, plus que les cartes deviennent intéressantes et variées. Les alliés ont des habiletés qui sont nécessaires pour les étapes à venir. Les objets sont de plus en plus forts… En quelque sorte, on devient plus fort année après année. Mais attention!!! Les ennemis et leurs attaques deviennent plus nombreux et plus forts… et c’est le cas pour les « Dark Arts » aussi!!!
Un autre point positif est la qualité du matériel et du visuel. On peut facilement reconnaitre les personnages alliés car les images proviennent des films. Les cartes sont bien, peut-être devraient-elles êtres « sleavées » pour les protéger, mais ça reste qu’elles sont assez solides. Le rangement dans la boîte est fait pour nous laisser deviner ce qui reste à venir et on peut tout placer de façon organisée le matériel.
Parmi les bémols, chaque année qui commence amène aussi son lot de frustrations. Le personnage du joueur « oublie » tout ce qu’il a appris et acquis durant l’année. On recommence avec les 10 mêmes cartes que l’année précédente et on recommence à reconstruire son deck comme s’il ne s’était rien passé. Je peux comprendre que les 2 premières années les personnages oublient d’étudier (sauf Hermione), mais que les 7 années se passent comme ça? C’est un peu pénible.
Aussi, il y a le fait que le jeu est trop facile à 2 joueurs. En général, ça se passe pas trop difficilement et on panique pas vraiment car on se ramasse rapidement des cartes pour améliorer notre deck. Mais bonne nouvelle! Ça a tendance à se corser à 3 ou 4 joueurs car on doit ajuster notre tactique étant donné que les cartes se répartissent plus. Ça force aussi une plus grande communication entrer les joueurs.
Je recommande ce jeu pour les fans des livres et des films. Il représente un défi raisonnable à 3 ou 4 joueurs et on peut y joueur un an ou 2 par soir si on veut. Il y a même une variante pour rendre le jeu plus difficile qui est proposé dans le livre des règles.