Âge: 14+

Nombre de joueurs: 2 à 5

Durée de la partie: 90 minutes

Ok, mettons une chose au clair: je ne voulais pas jouer au jeu; il ne m’intéressait pas du tout. Mais bon, il s’agit qu’un ami te le propose, au Kafée Dragon, un aprem sans enfant, avec une slush… et je l’essaie…

Imaginarium, créé par Bruno Cathala et Florian Sirieix et distribué par Bombyx, transporte les joueurs dans un univers steampunk de création d’inventions bizarres et de production de ressources de bases nécessaires à leur bon fonctionnement. Je n’oublie pas non plus les assistant aussi écclectiques les uns que les autres.

Vous incarnez un inventeur à l’accoutrement mécano-moderno-victorien, bref steampunk. Il vous faudra placer votre personnage sur le plateau afin de déterminer l’ordre de jeu actuel et le suivant. Celui qui prend la position la plus avantageuse ce tour-ci, aura une moins bonne position de choix le tour suivant. Et celui qui risque plus, choisira plus tôt le tour suivant.

Grâce à votre placement, vous aurez la possibilité soit de trouver des ressources ou des machines qui vous permettront d’avance dans le jeu soit en produisant des ressources ou des points, soit en transformant des ressources en d’autres de plus grande valeur ou en attaquant des adversaires ou en se défendant contre ceux-ci. Mais il faut calculer notre coup, les machines acquises sont défectueuses et doivent être réparées avant de pouvoir les utiliser. De plus, et c’est là que pour moi ça devient intéressant… On peut combiner des machines pour avoir une augmentation des ressources produites ou un tout autre effet qui nous permettra d’aller chercher plus vite nos points nécessaires pour gagner soit par les machines ou par les objectifs que vous aurez réalisés!.

Il y a aussi un plateau de choix d’actions. Un fois par tour, après l’achat de la machine, on active jusqu’à 2 actions sur les 6 possibles. On peut combiner ou désassembler des machines, convertir des ressources en points, détruire nos machines pour récupérer des ressources ou faire de la place, accumuler des ressources, réparer une machine pour l’utiliser ou engager un assistant pour bénéficier de son pouvoir. De plus, comme les 2 flèches de choix sont fixes, on est un peu restreint dans les choix qu’on peut faire… v’là une autre chose que j’aime du jeu… Planifier en avance et gérer nos actions à l’intérieur des limites du jeu. Voir la photo! Elle l’explique mieux que moi!

En ce qui concerne les assistants… Ils sont franchement bizarroïdes! Ils sont des créatures animales aux formes anthropomorphiques. un homme-hibou n’est qu’un des exemples! Ces assistants vous permettront d’user de leur pouvoir comme construire plus de machines dans votre tour ou recevoir plus de ressources quand vous en produisez. Ils sont assez variés que cela permet d’essayer de nouvelles combinaisons à chaque partie. Aussi, les assistants ont tendance à augmenter la vitesse du jeu. Et les joueurs qui n’ont pas d’assistants, risquent de se retrouver rapidement à la traîne.

Bon, j’avais dit que je ne souhaitais pas jouer à ce jeu, amis j’ai été vite converti après ma première partie. En lisant sur la boîte, je ne voyais pas le potentiel que le jeu pouvait m’offrir. Les plus: graphisme, qualité des pièces et du plateau, mécanique de jeu de placement et de production. Les moins: avoir à chercher dans le livre d’instructions les fonctions de certaines machines, leur fonctions une fois combinées et que font les assistants (par contre, c’est super bien organisé dans le livre), la boîte de ressources au milieu du plateau qui peut cacher certains éléments pour certains joueurs, certaines cartes semblent inutiles.

À avoir dans sa collection!